• C'est ça l'amore

    C'est ça l'amore un inconnu vient à passer
    Et la terre s'arrête de tourner pour que l'on puisse mieux se rencontrer
    C'est ça l'amore un rien qui vous emporte au ciel
    Un regard, un frisson ou un baiser qui change la pluie en soleil
    On voudrait pouvoir chanter l'air de la bohème
    Pour vous only you, solo per te
    C'est ça l'amore pleurer de joie quand il est là
    Et penser à mourir quand il s'en va depuis toujours l'amour c'est ça

    La, la, la, la, la, la, la
    Et penser à mourir quand il s'en va depuis toujours l'amour c'est ça
    C'est ça l'amore vouloir mourir pour oublier
    Et ne plus y penser deux jours après tout ça pour s'en aller recommencer

    La, la, la, la, la, la, la, la
    C'est ça l'amore
    La, la, la, la, la, la, la, la
    L'amore.

    C'est irréparable


    Je sais que c'est fini
    Je sais
    Mais je t'en prie
    Ecoute-moi quand même
    Ecoute-moi car je t'aime
    Depuis qu'on s'est quittés
    Je suis seule étonnée
    Mais jours sont tellement longs
    Et vides et obsédants

    Je suis seule
    La nuit vient
    Et je me souviens

    D'un an d'amour
    Les matins insolents
    Les soirs de pluie
    Les vacances et le vent
    Tes cheveux blonds
    De soleil et de sable
    Un an d'amour
    C'est irréparable
    Un an d'amour
    C'est irréparable

    Maintenant ce n'est plus moi
    Une autre est avec toi
    Et toi tu lui souris
    Comme tu m'avais souris
    Et ce sourire tu vois
    Je te hais pour cela
    Je te hais
    Mais je t'aime
    Au fond ça revient au même

    Je t'aime
    Le comprends-tu
    T'ai je vraiment perdu

    Un an d'amour
    Des années de regrets
    Des feuilles mortes
    Et de temps passé
    L'automne emporte
    Le rêve et les fables
    Un an d'amour
    C'est irréparable


    Anima mia


    Anima mia
    Fille au cœur sauvage nn t'aimait bien
    On ne t'a pas toujours comprise
    Anima mia
    Reviens au village
    Rien n'a changé de ta maison jusqu'à ton lit

    Les pieds nus comme l'enfant qui vient de loin
    Elle quitte ses vingt ans pour presque rien
    Pareil à ces vieux soleils qui fuit la pluie
    Son cœur cherche un asile un paradis

    Tout comme ces mélodies que l'on dit folles
    Auxquelles ils ne manquent que la parole
    Comme une ombre elle a survie cet inconnue
    Qu'a-t-elle a perdre un été de plus

    Le corps lourd d'avoir connu trop de caresses
    Et dans les yeux la peur des lendemains
    Elle est de celles qui par manque de tendresse
    Ne hochent plus la tête pour dire non

    Anima mia
    Fille au cœur sauvage on t'aimait bien
    On ne t'a pas toujours comprise
    Anima mia
    Reviens au village
    Rien n'a changé de ta maison jusqu'à ton lit

    Elle sait bien que derrière les volets fermés
    Ceux qui n'ont jamais su comment l'aimer
    Cet homme que tu suis est ta dernière chance
    Car après lui, dis adieu à ton enfance

    Anima mia
    Fille au cœur sauvage on t'aimait bien
    On ne t'a pas toujours comprise
    Anima mia
    Reviens au village
    Rien n'a changé de ta maison jusqu'à ton lit

    Anima mia
    Fille au cœur sauvage on t'aimait bien
    On ne t'a pas toujours comprise
    Anima mia
    Reviens au village
    Rien n'a changé de ta maison jusqu'à ton lit.

     

     



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  • Alors oublie

    Les mots sont longs
    Quand je me pose des questions
    Sur moi
    Le monde est lent
    Lorsqu'il rejette ses relants
    De foi

    Moi j'crois en rien, peut être aux regrets
    Déguisés en notes de mélodie
    Moi j'y peux rien, si j'ai pas de rêves
    Qui pourraient motiver ma vie

    Et moi j'me fout de tout, tout le temps
    Et je me contrefous, autant...


    La journée est longue
    Et la douleur comme une ombre
    Se dresse
    Mais moi j'suis un lâche
    Et je veux pas qu'elle m'attache
    Traîtresse

    Moi j'crois au rien, toujours pareil
    Et ce qui trouble mon sommeil
    Moi j'crois au rien, toujours le même
    Qui agrémente mes espoirs d'ébène

    Mais il m'importe, tout est affreux
    La souffrance m'emporte, et pour le mieux...


    J'écris que pour moi
    Je suis un égoïste
    Heureux
    Personne n'veut savoir
    Et c'est pas que je résiste
    Tant mieux

    Et cette chanson n'est pour personne
    Ou j'ai pas décidé à qui je la donne
    Laissez moi souffrir en silence
    Que je traduise mes errances

    Et je meurt un peu chaque jour
    Tout ce que je veux, c'est toujours
    Coucher sur du papier, et chanter
    Ce qui éteint ma flamme, et mon âme...


    Cette chanson est lente
    Et lentement je déchante
    Sur moi...



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  • EX

    A toi mon Amour d'aujourd'hui et de demain, Damien

    Mon cœur à ici l'impression que les mots sont de trop, que ses mots ne pourront rien exprimer, ni en chant, ni en rime, puisque l'amour est une quête inconnue, où la raison ne suffit pas, où l'inconscient dicte au conscient, qui sent mais ne sait pas. Je sais que mon cœur t'appartient, que tes yeux me vident de moi-même, que ton sourire est la plus belle des réponses, que ta voix résonne comme des notes enivrantes, que ton âme chatouille la mienne, mais pourquoi ? A t-on un but ? Tu es mon désire indésiré, mon but sans but, mon moi sans moi. Que faire alors ? Des gestes.
    Mais avons-nous besoins de parler puisque nous sommes un ?
    Je t'aime donc je m'aime, je t'appartiens donc tu m'appartiens.
    Où vont mes pensées ? Vers toi mon amour, je t'aime...
    ...un peu, beaucoup, passionnément, à la folie et pas du tout.
    Ma divagation va peut-être te m'expliquer, alors je vais quitter les mots et aimer.

    NINON
    10/11/03



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  • A Ninon
    Si je vous le disais pourtant, que je vous aime,
    Qui sait, brune aux yeux bleus, ce que vous en diriez ?
    L'amour, vous le savez, cause une peine extrême ;
    C'est un mal sans pitié que vous plaignez vous-même ;
    Peut-être cependant que vous m'en puniriez.

    Si je vous le disais, que six mois de silence
    Cachent de longs tourments et des voeux insensés :
    Ninon, vous êtes fine, et votre insouciance
    Se plaît, comme une fée, à deviner d'avance ;
    Vous me répondriez peut-être : Je le sais.

    Si je vous le disais, qu'une douce folie
    A fait de moi votre ombre, et m'attache à vos pas :
    Un petit air de doute et de mélancolie,
    Vous le savez, Ninon, vous rend bien plus jolie;
    Peut-être diriez-vous que vous n'y croyez pas.

    Si je vous le disais, que j'emporte dans l'âme
    Jusques aux moindres mots de nos propos du soir :
    Un regard offensé, vous le savez, madame,
    Change deux yeux d'azur en deux éclairs de flamme ;
    Vous me défendriez peut-être de vous voir.

    Si je vous le disais, que chaque nuit je veille,
    Que chaque jour je pleure et je prie à genoux ;
    Ninon, quand vous riez, vous savez qu'une abeille
    Prendrait pour une fleur votre bouche vermeille ;
    Si je vous le disais, peut-être en ririez-vous.

    Mais vous n'en saurez rien. Je viens, sans rien en dire,
    M'asseoir sous votre lampe et causer avec vous ;
    Votre voix, je l'entends ; votre air, je le respire ;
    Et vous pouvez douter, deviner et sourire,
    Vos yeux ne verront pas de quoi m'être moins doux.

    Je récolte en secret des fleurs mystérieuses :
    Le soir, derrière vous, j'écoute au piano
    Chanter sur le clavier vos mains harmonieuses,
    Et, dans les tourbillons de nos valses joyeuses,
    Je vous sens, dans mes bras, plier comme un roseau.

    La nuit, quand de si loin le monde nous sépare,
    Quand je rentre chez moi pour tirer mes verrous,
    De mille souvenirs en jaloux je m'empare ;
    Et là, seul devant Dieu, plein d'une joie avare,
    J'ouvre, comme un trésor, mon coeur tout plein de vous.

    J'aime, et je sais répondre avec indifférence ;
    J'aime, et rien ne le dit ; j'aime, et seul je le sais ;
    Et mon secret m'est cher, et chère ma souffrance ;
    Et j'ai fait le serment d'aimer sans espérance,
    Mais non pas sans bonheur ; je vous vois, c'est assez.

    Non, je n'étais pas né pour ce bonheur suprême,
    De mourir dans vos bras et de vivre à vos pieds.
    Tout me le prouve, hélas ! jusqu'à ma douleur même...
    Si je vous le disais pourtant, que je vous aime,
    Qui sait, brune aux yeux bleus, ce que vous en diriez ?



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  • J'ai demandé à la lune ...

    Nouvelle dédier à Stéphane Sirkis, frère de Nicola Sirkis du groupe Indochine, mort en 1999 d'une hépatite B.

    Regardez le ciel étoilé un jour de pleine - lune, que voyez - vous ?
    Mille feux, mille dessins argentés, milles messages lumineux, milles visages, plus vous allez loin, plus l'esprit s'agrandit, vous n'êtes plus qu'une étoile parmi tant d'autres... Est - ce la seule qui vit ? Peut - on voir les autres ? Qu'elle est la mienne ? Quoi de plus beau que de voyager dans l'univers, sans corps, libre comme l'air, léger... A ce moment là, vous n'imaginez pas qu'un nuage peut tout effacer...
    Quel beau rêve et pourtant si triste, je me levais en pleine nuit pour ouvrir ma fenêtre et discuter avec la lune, elle me racontait sa vie, l'histoire d'une partie de l'univers, en échange, c'était la mienne que je dévoilais à ce pâle confident. Je lui disais que j'étais chanteur - compositeur, et que je travaillais avec mon frère jumeau, et que je l'adorais, et que nous étions liés corps et âmes. Aujourd'hui, il venait de se faire tatouer le nom du groupe sur l'épaule gauche pour lui porter chance, pourtant, bien au contraire, cela le condamna.
    Ce nuage qui passait, c'était celui de la grande faucheuse, il mourut un mois plus tard de l'hépatite B, dû au risque pris de se faire un tatouage.
    C'était un jour où la lune était voilée, mon étoile avait disparue, la lune m'annonça que non loin de son secteur orbital, une supernova c'était formé et se consumait. Mon cœur faisait de même, une partie de moi allait mourir, mon étoile était partie, nous étions pourtant au zénith de notre carrière, si une étoile part, elle ne revient pas ou peut - être sous une autre forme, il faut la remplacer. Je pensais à tout cela en observant au télescope la supernova, bleu, la couleur préférée de mon


    frère, Stéphane, c'était lui, c'était son étoile, son âme qui nous quittais.


    Mon chien hurla à mort, mon cœur bondit,
    " Dis merci à la lune et regarde-moi là - haut, trouve-nous une remplaçante "
    Je passais la nuit à le contempler, de plus en plus "gigantesquement" bleu !
    Je n'eus pas besoin de pleurer, la pluie le fit pour moi.
    Soudain le vent fit voler un de mes essais devant mes yeux...
    Eureka, c'était moi, j'allais relancer le groupe et devenir une étoile, une star ! Dans le ciel une étoile apparut, toute petite mais déjà si brillante !
    Elle devait être la remplaçante de la géante bleue agonisant dans l'espace.
    Ainsi, je nous fit vivre et revivre.
    Si un jour, au hasard, vous nous voyez et que votre étoile est là, n'hésitez pas, tentez-le tout pour le tout, allez droit devant, nous vous guidons, nous pensons à vous, vous qui vivez grâce à l'Amour qui pourra vous sauver de vous et de votre époque.


    Ninon
    A Stéphane et Nicola.



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