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Par navis le 8 Février 2008 à 19:15
les rouages du temps
la roue tourne au gré du vent
je ne voulais pas croire que la vie étais un jeu
je n'aimais pas cette idée de destin hasardeux
mais finalement si l'on y croit à fond
on peut perdre sans se tirer une balle de plomb
nous sommes tous des petits pions de casino
il suffit d'utiliser son arbitre et jouer franco
il faut savoir saisir l'opportunité à un moment donné
réfléchir sans se sentir dépassé, et franchir la ligne osée
pour une rencontre sur un coup de tête
je vais bientôt tout quitter, peut être
à nouveau je vais devoir dire au revoir à mes repères
comme ceux qui m'avait fait naitre, de par chez mon père
j'avais quitter famille, amis, scolarité pour la sécurité
je vais quitter famille, amis, pour plus de liberté
adieu belle dame de l'ouest, fierté des marins
demain j'irais conquérir le charme de l'est lointain
combien avons nous de vies ?
sept comme les chats de néfertiti ?
j'espère en trouver encore de nouvelles
pour m'enrichir de pensées plus belles
j'ai trouvé un joyau de milles feux
mais je veux un incendie merveilleux
le voyage est mon compagnon de fortune
la tranquillité du sédentaire m'importune
comme dans le livre simpliste de l'alchimiste
je vais accomplir ma légende personnelle
tout ce que j'aurais vécu ici sera comme un schiste
je me le repasserait comme avec une ritournelle
pour ne pas oublier combien la vie était belle
et combien elle le sera différemment avec ma perle
je transformerais de nouveau mon courage de cette année
je ferais tout pour ne pas l'avoir fait pour rien c'est décidé
les voyageurs comprendrons mon enthousiasme mais aussi ma mélancolie
les sédentaires comprendrons que c'est difficile mais pas de folie
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Par navis le 8 Février 2008 à 15:21Née de deux parents s'aimant
Pourtant de penchant sexuel différent
Angoissée par un Oedipe inexistant
Je reçevait les coups d'un père-enfant
Nous perçevions ma soeur et moi
L'évasion de ma mère sous notre toit
A nous deux nous avons porté ce poids
Grâce à l'imagination, on s'évadait quelquefois
Avec un problème de relation sociale
Et une vie plutôt moniacale
Autrui m'a rejeté tant d'années
J'étais un intelligent bébé
La fraternité nous a presque sauvées
Mais il reste une brisée, une culpabilisée
Nous nous sommes rendue compte
Suite à une dispute sans décompte
De la triste vérité parentale
15 ans de vie dans le mensonge totale
De là, le monde à basculé, le cocon déchiré
Nous étions adultes sans choix déterminés
Comme des enfants-parents-gérants
Ce lourd fardeau m'a fait basculé pendant 5 ans
J'ai affronté le monde et mes parents
J'ai travailler sur un nouveau moi innérant
Combattre trois démons du tréfond
Demande un force de Dragon
Mais l'exil du milieu familial en coton
A permis à la chenille de devenir papillon
Mon estime à grandit, mes efforts sont réussis
J'ai eu bac, licence, amour et permis
Enfin j'ai accepté un non-père, des confrères
Les angoisses j'y est mis des repères
Hélas, la vie ne donne pas tout repos
J'ai choisit de la changer à nouveau
J'ai du souffrir redechef
Je veux me débrouiller comme un chef
Se prendre en main ce n'est pas combattre
C'est écouter son coeur battre
Il nous dit qu'il aime et qu'il veut avancer
Malgré sa faiblesse du passé
Il a de l'espoir, il ne veut pas décevoir
Ni même être déçu, accepter ses anges déchus...
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Par navis le 7 Février 2008 à 22:15c'est se qui vous prend sans détourvous donne beaucoup de bravour
l'autre est un miroir
qui vous renvoie l'espoir
les deux reflets s'échangent
jusqu'à parfois donner un mélange
l'un admire l'autre
l'autre s'émerveille de l'un
on puise chacun des perles bénéfiques
dans un coeur aimant et magique
l'amour c'est se fendre à deux
et partager un parcour
se regarder tour à tour
puis dans la même direction, être heureux
il nous impose la proximité
mais surtout doit apporter la paix
sa force, sa facilité
sa faiblesse, sa dureté
fait des hommes des vivants
qui les sauvent bien souvent
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Par navis le 7 Février 2008 à 22:14La perfection
l'imparfait perfectionné
est du temps à faire passer
il fait avancer
mais il ne faut pas s'oublier
juste accepter
l'erreur est humaine, fatalité
on peut transformer le plomb en or
sans s'accuser à tord
pour battre les records
ce n'est pas du corps à corps
c'est plutôt lier son esprit à son corps
et récompenser les efforts
tout est un, un est tout
une chose change, un processus se met en route...
l'imperfection parfaite
quand le défaut est une fête
savoir prendre plaisir pour soi
pour aller vers les autres pas à pas
prendre le mal à sa source
evaluer ses ressources
ce donner des objectifs
sans s'attribuer d'adjectifs
anticiper, et guérir
pour évoluer et grandir
accepter d'être
et ne pas y arriver peut être
leçon d'un marathon pour pallier à une contrefaçon, oublier un manque béton.
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Par navis le 1 Février 2008 à 22:08La vie est faite d'illusions
Quand on tombe de son plafond
On se fracasse comme une merde
Et on à la méga gerbe
La limite entre la fiction et la réalité
Est souvent très biaisée
On se fait des films pour se rassurer
Mais au fond on se fait baiser
J'aime pas faire les choses dans le vide
Et me retamer, comme un gros bide
Ouah les claques dans la gueule
C'est presque devenu des amuses gueules
Bah ça permet d'avancer
Et de ne pas rester ballant
Il faut savoir pleurer mais ne pas se lamenter
J'aurais aimé savoir ça autrement
Faire des efforts coûtent
Mais ça donne de l'espoir
C'est mieux que le mauvais doute
Qui finit seul dans le noir
Encore un poème d'ego
Si ça plaît pas jm'en bat le popo
Ce blog est là pour ça
Voilà, voilà
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