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Par navis le 4 Janvier 2008 à 00:50
par une nuit de pleine lune, à l'heure du crime
ton ombre se devine en haut des cimes
furtive, rampante, elle se rapproche mouvante
sous ma fenêtre où règne l'épouvante
tu hantes mes rêves dans mon repos
la buée se forme sur le carreau
le vent souffle annonçant ton arrivée
soudain silence, tu te poses ailé
ma pièce se fond dans tes ténèbres
tes yeux perçants me pénètrent
d'un regard flamboyant d'ardeur
tu me brules déjà le coeur
tu glisses peu à peu jusqu'à mon chevet
et caresses mon corps aux aguets
tu déposes sur mes lèvres un baiser
et découvres mon cou pour me mordiller
happant mon âme de tes crocs
tu me donnes la tienne par delà les mots
tu suces longuement mon sang
apaisé ton corps glacé se réchauffe lentement
tu le colles doucement contre le mien
allant venant comme un félin
mes cris te bercent et composent une cadence
nous formons à deux une danse en transe
au moment de l'ultime jouissance
tu m'enlaces et reprends aisance
tu me souris, princes des nuit
et frôles mes cheveux couleurs rubis
tu quittes mon nid et déploies tes ailes
et deviens alors mon hirondelle
tu me donnes un dernier baiser tristement
relâchant ma main aimante délicatement
tu longes mon lit et t'ouvres à la brise
je replonge dans mes songes, éprise
un dernier regard en guise d'adieu
et tu retournes dans les cieux
tu n'est plus qu'un beau souvenir
qui nourris mes rêves à venir
il était une fois un vampire
qui aimait une reine et son empire
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Par navis le 3 Janvier 2008 à 12:37On se retrouvera…
Ce soir, à l'heure où les chats sortent,
Je marchais dans le Noir, j'ouvris une porte,
Celle de ta chambre où mon Amour pleura,
Mon cœur se souleva et devînt Ambre,
Ton âme s'était consumée,
Tu avais fini de jouer tes dés,
Le chien, animal fidèle,
Avait aboyé jusqu'à la mort,
Faisant fuir les hirondelles, dehors…
La suite de ta vie, elle était en moi,
La suite de toi, elle était dans mes poésies,
Ce soir, à l'heure de la fine rosée,
Ton souvenir s'éteint, je t'ai oublié,
Où sont passés les jours à te regretter ?
Où sont passées mes œuvres enlarmées ?
Je t'avais vu perdre un combat,
Le mien, ça y est j'ai fait une croix,
Il est dur de vivre sans toi,
Je ne m'en sied toujours pas,
Mais, ici, on ne choisit pas,
On doit avancer à grands pas,
A grands pas devant soi,
Ce midi, à l'heure où la lumière est au zénith,
Mon âme hésite à prendre le couloir de l'infini,
J'ai rendez-vous avec la Grande Faucheuse,
Car ma vie devient creuse,
J'ai rendez-vous avec toi,
Tel est notre plus beau choix,
Là, au-dessus des flots,
Loin de tous ses Salauds,
On se retrouvera,
On cherchera nos auras,
Et on s'endormira…
Ninon - 02
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Par navis le 3 Janvier 2008 à 00:25
C'est ça l'amoreC'est ça l'amore un inconnu vient à passer
Et la terre s'arrête de tourner pour que l'on puisse mieux se rencontrer
C'est ça l'amore un rien qui vous emporte au ciel
Un regard, un frisson ou un baiser qui change la pluie en soleil
On voudrait pouvoir chanter l'air de la bohème
Pour vous only you, solo per te
C'est ça l'amore pleurer de joie quand il est là
Et penser à mourir quand il s'en va depuis toujours l'amour c'est çaLa, la, la, la, la, la, la
Et penser à mourir quand il s'en va depuis toujours l'amour c'est ça
C'est ça l'amore vouloir mourir pour oublier
Et ne plus y penser deux jours après tout ça pour s'en aller recommencerLa, la, la, la, la, la, la, la
C'est ça l'amore
La, la, la, la, la, la, la, la
L'amore.C'est irréparable
Je sais que c'est fini
Je sais
Mais je t'en prie
Ecoute-moi quand même
Ecoute-moi car je t'aime
Depuis qu'on s'est quittés
Je suis seule étonnée
Mais jours sont tellement longs
Et vides et obsédantsJe suis seule
La nuit vient
Et je me souviensD'un an d'amour
Les matins insolents
Les soirs de pluie
Les vacances et le vent
Tes cheveux blonds
De soleil et de sable
Un an d'amour
C'est irréparable
Un an d'amour
C'est irréparableMaintenant ce n'est plus moi
Une autre est avec toi
Et toi tu lui souris
Comme tu m'avais souris
Et ce sourire tu vois
Je te hais pour cela
Je te hais
Mais je t'aime
Au fond ça revient au mêmeJe t'aime
Le comprends-tu
T'ai je vraiment perduUn an d'amour
Des années de regrets
Des feuilles mortes
Et de temps passé
L'automne emporte
Le rêve et les fables
Un an d'amour
C'est irréparable
Anima mia
Anima mia
Fille au cœur sauvage nn t'aimait bien
On ne t'a pas toujours comprise
Anima mia
Reviens au village
Rien n'a changé de ta maison jusqu'à ton litLes pieds nus comme l'enfant qui vient de loin
Elle quitte ses vingt ans pour presque rien
Pareil à ces vieux soleils qui fuit la pluie
Son cœur cherche un asile un paradisTout comme ces mélodies que l'on dit folles
Auxquelles ils ne manquent que la parole
Comme une ombre elle a survie cet inconnue
Qu'a-t-elle a perdre un été de plusLe corps lourd d'avoir connu trop de caresses
Et dans les yeux la peur des lendemains
Elle est de celles qui par manque de tendresse
Ne hochent plus la tête pour dire nonAnima mia
Fille au cœur sauvage on t'aimait bien
On ne t'a pas toujours comprise
Anima mia
Reviens au village
Rien n'a changé de ta maison jusqu'à ton litElle sait bien que derrière les volets fermés
Ceux qui n'ont jamais su comment l'aimer
Cet homme que tu suis est ta dernière chance
Car après lui, dis adieu à ton enfanceAnima mia
Fille au cœur sauvage on t'aimait bien
On ne t'a pas toujours comprise
Anima mia
Reviens au village
Rien n'a changé de ta maison jusqu'à ton litAnima mia
Fille au cœur sauvage on t'aimait bien
On ne t'a pas toujours comprise
Anima mia
Reviens au village
Rien n'a changé de ta maison jusqu'à ton lit.
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Par navis le 3 Janvier 2008 à 00:24Alors oublie
Les mots sont longs
Quand je me pose des questions
Sur moi
Le monde est lent
Lorsqu'il rejette ses relants
De foiMoi j'crois en rien, peut être aux regrets
Déguisés en notes de mélodie
Moi j'y peux rien, si j'ai pas de rêves
Qui pourraient motiver ma vieEt moi j'me fout de tout, tout le temps
Et je me contrefous, autant...
La journée est longue
Et la douleur comme une ombre
Se dresse
Mais moi j'suis un lâche
Et je veux pas qu'elle m'attache
TraîtresseMoi j'crois au rien, toujours pareil
Et ce qui trouble mon sommeil
Moi j'crois au rien, toujours le même
Qui agrémente mes espoirs d'ébèneMais il m'importe, tout est affreux
La souffrance m'emporte, et pour le mieux...
J'écris que pour moi
Je suis un égoïste
Heureux
Personne n'veut savoir
Et c'est pas que je résiste
Tant mieuxEt cette chanson n'est pour personne
Ou j'ai pas décidé à qui je la donne
Laissez moi souffrir en silence
Que je traduise mes errancesEt je meurt un peu chaque jour
Tout ce que je veux, c'est toujours
Coucher sur du papier, et chanter
Ce qui éteint ma flamme, et mon âme...
Cette chanson est lente
Et lentement je déchante
Sur moi...
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