• par une nuit de pleine lune, à l'heure du crime

    ton ombre se devine en haut des cimes

    furtive, rampante, elle se rapproche mouvante

    sous ma fenêtre où règne l'épouvante

    tu hantes mes rêves dans mon repos

    la buée se forme sur le carreau

    le vent souffle annonçant ton arrivée

    soudain silence, tu te poses ailé

    ma pièce se fond dans tes ténèbres

    tes yeux perçants me pénètrent

    d'un regard flamboyant d'ardeur

    tu me brules déjà le coeur

    tu glisses peu à peu jusqu'à mon chevet

    et caresses mon corps aux aguets

    tu déposes sur mes lèvres un baiser

    et découvres mon cou pour me mordiller

    happant mon âme de tes crocs

    tu me donnes la tienne par delà les mots

    tu suces longuement mon sang

    apaisé ton corps glacé se réchauffe lentement

    tu le colles doucement contre le mien

    allant venant comme un félin

    mes cris te bercent et composent une cadence

    nous formons à deux une danse en transe

    au moment de l'ultime jouissance

    tu m'enlaces et reprends aisance

    tu me souris, princes des nuit

    et frôles mes cheveux couleurs rubis

    tu quittes mon nid et déploies tes ailes

    et deviens alors mon hirondelle

    tu me donnes un dernier baiser tristement

    relâchant ma main aimante délicatement

    tu longes mon lit et t'ouvres à la brise

    je replonge dans mes songes, éprise

    un dernier regard en guise d'adieu

    et tu retournes dans les cieux

    tu n'est plus qu'un beau souvenir

    qui nourris mes rêves à venir

    il était une fois un vampire

    qui aimait une reine et son empire






                                                           













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  • On se retrouvera…

        Ce soir, à l'heure où les chats sortent,
    Je marchais dans le Noir, j'ouvris une porte,
    Celle de ta chambre où mon Amour pleura,
    Mon cœur se souleva et devînt Ambre,
    Ton âme s'était consumée,
    Tu avais fini de jouer tes dés,
    Le chien, animal fidèle,
    Avait aboyé jusqu'à la mort,
    Faisant fuir les hirondelles, dehors…
    La suite de ta vie, elle était en moi,
    La suite de toi, elle était dans mes poésies,
        Ce soir, à l'heure de la fine rosée,
    Ton souvenir s'éteint, je t'ai oublié,
    Où sont passés les jours à te regretter ?
    Où sont passées mes œuvres enlarmées ?
    Je t'avais vu perdre un combat,
    Le mien, ça y est j'ai fait une croix,
    Il est dur de vivre sans toi,
    Je ne m'en sied toujours pas,
    Mais, ici, on ne choisit pas,
    On doit avancer à grands pas,
    A grands pas devant soi,
        Ce midi, à l'heure où la lumière est au zénith,
    Mon âme hésite à prendre le couloir de l'infini,
    J'ai rendez-vous avec la Grande Faucheuse,
    Car ma vie devient creuse,
    J'ai rendez-vous avec toi,
    Tel est notre plus beau choix,
    Là, au-dessus des flots,
    Loin de tous ses Salauds,
    On se retrouvera,
    On cherchera nos auras,
    Et on s'endormira…

                                                                                  Ninon - 02





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  • C'est ça l'amore

    C'est ça l'amore un inconnu vient à passer
    Et la terre s'arrête de tourner pour que l'on puisse mieux se rencontrer
    C'est ça l'amore un rien qui vous emporte au ciel
    Un regard, un frisson ou un baiser qui change la pluie en soleil
    On voudrait pouvoir chanter l'air de la bohème
    Pour vous only you, solo per te
    C'est ça l'amore pleurer de joie quand il est là
    Et penser à mourir quand il s'en va depuis toujours l'amour c'est ça

    La, la, la, la, la, la, la
    Et penser à mourir quand il s'en va depuis toujours l'amour c'est ça
    C'est ça l'amore vouloir mourir pour oublier
    Et ne plus y penser deux jours après tout ça pour s'en aller recommencer

    La, la, la, la, la, la, la, la
    C'est ça l'amore
    La, la, la, la, la, la, la, la
    L'amore.

    C'est irréparable


    Je sais que c'est fini
    Je sais
    Mais je t'en prie
    Ecoute-moi quand même
    Ecoute-moi car je t'aime
    Depuis qu'on s'est quittés
    Je suis seule étonnée
    Mais jours sont tellement longs
    Et vides et obsédants

    Je suis seule
    La nuit vient
    Et je me souviens

    D'un an d'amour
    Les matins insolents
    Les soirs de pluie
    Les vacances et le vent
    Tes cheveux blonds
    De soleil et de sable
    Un an d'amour
    C'est irréparable
    Un an d'amour
    C'est irréparable

    Maintenant ce n'est plus moi
    Une autre est avec toi
    Et toi tu lui souris
    Comme tu m'avais souris
    Et ce sourire tu vois
    Je te hais pour cela
    Je te hais
    Mais je t'aime
    Au fond ça revient au même

    Je t'aime
    Le comprends-tu
    T'ai je vraiment perdu

    Un an d'amour
    Des années de regrets
    Des feuilles mortes
    Et de temps passé
    L'automne emporte
    Le rêve et les fables
    Un an d'amour
    C'est irréparable


    Anima mia


    Anima mia
    Fille au cœur sauvage nn t'aimait bien
    On ne t'a pas toujours comprise
    Anima mia
    Reviens au village
    Rien n'a changé de ta maison jusqu'à ton lit

    Les pieds nus comme l'enfant qui vient de loin
    Elle quitte ses vingt ans pour presque rien
    Pareil à ces vieux soleils qui fuit la pluie
    Son cœur cherche un asile un paradis

    Tout comme ces mélodies que l'on dit folles
    Auxquelles ils ne manquent que la parole
    Comme une ombre elle a survie cet inconnue
    Qu'a-t-elle a perdre un été de plus

    Le corps lourd d'avoir connu trop de caresses
    Et dans les yeux la peur des lendemains
    Elle est de celles qui par manque de tendresse
    Ne hochent plus la tête pour dire non

    Anima mia
    Fille au cœur sauvage on t'aimait bien
    On ne t'a pas toujours comprise
    Anima mia
    Reviens au village
    Rien n'a changé de ta maison jusqu'à ton lit

    Elle sait bien que derrière les volets fermés
    Ceux qui n'ont jamais su comment l'aimer
    Cet homme que tu suis est ta dernière chance
    Car après lui, dis adieu à ton enfance

    Anima mia
    Fille au cœur sauvage on t'aimait bien
    On ne t'a pas toujours comprise
    Anima mia
    Reviens au village
    Rien n'a changé de ta maison jusqu'à ton lit

    Anima mia
    Fille au cœur sauvage on t'aimait bien
    On ne t'a pas toujours comprise
    Anima mia
    Reviens au village
    Rien n'a changé de ta maison jusqu'à ton lit.

     

     



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  • Alors oublie

    Les mots sont longs
    Quand je me pose des questions
    Sur moi
    Le monde est lent
    Lorsqu'il rejette ses relants
    De foi

    Moi j'crois en rien, peut être aux regrets
    Déguisés en notes de mélodie
    Moi j'y peux rien, si j'ai pas de rêves
    Qui pourraient motiver ma vie

    Et moi j'me fout de tout, tout le temps
    Et je me contrefous, autant...


    La journée est longue
    Et la douleur comme une ombre
    Se dresse
    Mais moi j'suis un lâche
    Et je veux pas qu'elle m'attache
    Traîtresse

    Moi j'crois au rien, toujours pareil
    Et ce qui trouble mon sommeil
    Moi j'crois au rien, toujours le même
    Qui agrémente mes espoirs d'ébène

    Mais il m'importe, tout est affreux
    La souffrance m'emporte, et pour le mieux...


    J'écris que pour moi
    Je suis un égoïste
    Heureux
    Personne n'veut savoir
    Et c'est pas que je résiste
    Tant mieux

    Et cette chanson n'est pour personne
    Ou j'ai pas décidé à qui je la donne
    Laissez moi souffrir en silence
    Que je traduise mes errances

    Et je meurt un peu chaque jour
    Tout ce que je veux, c'est toujours
    Coucher sur du papier, et chanter
    Ce qui éteint ma flamme, et mon âme...


    Cette chanson est lente
    Et lentement je déchante
    Sur moi...



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