• Prenant d'assaut ma proue
    De mon ardent désir
    Dressée au vent fougueux
    Sur les flots de l'amour
    Ta bouche, de plaisir
    Est une douce roue
    De ma langue qui joue
    Le long de son essor
    Où perlent à loisir
    Les gouttes de l'émoi
    Qu'elle adore saisir
    Je t'aime et je te loue ...
    La soif de ton frisson
    Me donne cette fièvre
    Où brûle à l'unisson
    Ma faim de ta jouissance!
    Et lorsque enfin jail


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  • L'amour
    Passer ses jours à désirer,
    Sans trop savoir ce qu'on désire ;
    Au même instant rire et pleurer,
    Sans raison de pleurer et sans raison de rire ;
    Redouter le matin et le soir souhaiter
    D'avoir toujours droit de se plaindre,
    Craindre quand on doit se flatter,
    Et se flatter quand on doit craindre ;
    Adorer, haïr son tourment ;
    À la fois s'effrayer, se jouer des entraves ;
    Glisser légèrement sur les affaires graves,
    Pour traiter un rien gravement,
    Se montrer tour à tour dissimulé, sincère,
    Timide, audacieux, crédule, méfiant ;
    Trembler en tout sacrifiant,
    De n'en point encore assez faire ;
    Soupçonner les amis qu'on devrait estimer ;
    Être le jour, la nuit, en guerre avec soi-même ;
    Voilà ce qu'on se plaint de sentir quand on aime,
    Et de ne plus sentir quand on cesse d'aimer.


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  • Archange - Gardien


    En avril 1977, sur les côtes d l'Océan indien, les éléments se déchaînent, un vent furieux élève les vagues qui mugissent en atterrissant sur le sol, les écumes sont chargées de déchets arrachés à la terre, le ciel est bas, sa masse puissante semble écraser la surface. Les rares survivants fuient la forêt, ils sont en haillons, presque nus, l'un d'eux court en direction d'une corniche pour s'y abriter, malheureusement l'eau est allée plus vite que lui et commence à monter, il à juste le temps d'apercevoir un nouveau-né allongé, braillant à travers les flots, il le prend et l'emmène avec lui dans sa course folle, luttant contre la mort. Quelque temps après, l'homme arrive en vue d'une maison où l'attend une femme très jeune. Pendant un long moment ils discutent et enfin la jeune femme emporte l'enfant dans une voiture et elle part, laissant là celui qui venait de sauver un être sans défense. l'Homme reste sans bouger un bout de temps, regardant au loin dans une direction illimitée et disparaît dans la nuit...

    16 ans plus tard, à Dublin au cimetière Oscar Wilde,
    Pour un moment aussi dur, Poll trouvait qu'il faisait trop beau, pourtant c'était bien rare en Irlande de trouver du soleil, même en Eté, alors il se dit que si sa mère était enterrée un jour pareil cela voulait dire qu'elle était heureuse et qu'il fallait qu'il le soit lui aussi. C'était à son tour de bénir la défunte avec l'encensoir, sa sœur lui donna, elle le regarda et vit dans ses yeux du bonheur, elle qui le connaissait mieux que tous, était étonné, ne pleure t- il pas la mort de notre chère mère ?
    Après sa bénédiction, Poll alla voir sa Tante Agatha, chez qui il vivrait dorénavant.
    Celle-ci ne pleurait pas vraiment, Poll savait qu'elle attendait plutôt l'héritage, entre sa sœur et elle s'était une histoire triste de jalousie. Tout de même il se demandait pourquoi elle ne montrait pas ses sentiments, est - elle si inhumaine à ce point ? Non, Poll était persuadé que toute âme avait un bon fond mais qui était caché par le superflue de l'époque. Il ne pouvait qu'en avoir l'expérience lui qui vivait en permanence avec lui - même, qui n'était qu'un, le Conscient et l'Inconscient, lui qui ne parlait qu'avec les yeux, naturel, pure, innocent, lui qui avec ses lèvres formait des mots inaccessibles qui s'évanouissaient dans l'abîme, la liaison entre son cœur et sa bouche était obstruée par un mur invisible, seul sa sœur parvenait à le comprendre par le biais des yeux qui trahissaient son cœur.
    On lui avait dit que s'il était comme çà c'était parce qu'il était égoïste et qu'il ne voulait garder ses idées que pour lui - même, mais il savait que la raison était tout autre, il s'agissait bien de lui, il sentait une ombre au fond de son esprit, mais il n'avait garder en mémoire que les sensations, il savait que quelque chose avait du ce passé il y a longtemps, une force mystérieuse était en lui, son corps avait gardé une trace d'un passé oublié, le choc de la vie était entré dans son souffle, il savait qu'il était plus que différent, ce qui fais le point commun de tous les êtres humains, non, il était à part, loin, dans un monde réaliste, un monde neutre, là où le mot mystère est inconnu, où le mal est néant.
    Il avait une particularité que lui seul connaissait, il pouvait capter les pensées de quelqu'un, il voyait leur chemin, celui de la vie et de la mort. Le pourquoi de l'existence de l'âme animée.
    Pour lui, il vivait dans un monde virtuel, où les gens ne prenaient même pas le temps de s'écouter eux - même.

    Pris dans ses pensées, il n'avait pas vu qu'un homme le regardait en souriant.
    Il était grand, ses cheveux étaient blancs et ses yeux brillants étaient bleus, il avait un visage indéterminable, il voyait en lui une douceur, une pureté, un esprit différent des autres, bizarrement, il n'arrivait pas à lire dans ses pensées, il portait un pantalon large blanc et un t-shirt XXL blanc également.
    Il avait l'impression que les habits de l'homme flottaient, d'ailleurs lorsqu'il le regardait, l'homme paraissait flotter, il était à la fois absent et omniprésent, réel et impalpable, Poll s'aperçut que personne ne faisait attention à l'homme, comme si seul lui pouvait le voir.
    Intrigué, il s'approcha, l'homme lui sourit de plus belle et disparut, à ce moment Pool s'aperçut qu'il était devant la tombe d'une femme ayant le même nom que le sien, celui d'une famille qu'il n'avait jamais vue et de qui on avait retrouvé que l'origine, on savait juste que ces personnes avaient confié Poll à sa famille adoptive, on ne savait même pas s'ils étaient ses vrais parents.
    Poll décida d'en savoir plus et d'aller voir dans les archives du cimetière, chez Lady Mc Harbour, une gentille et vieille fossoyeusse, propriétaire du cimetière. Il avait perdu sa mère, peut - être en retrouverait - il une autre ?
    Il lui revint à l'idée la scène avec l'homme et se demanda s'il n'y avait rien qui lui échappait.
    Il alla chercher sa sœur et par le langage des signes qu'il utilisait rarement, il lui exposa ses idées, celle - ci parut très contente qu'il veuille retrouver sa "vrai" famille et s'empressa de l'accompagner chez Lady Mc Harbour. Il arrivèrent devant sa demeure. C'était une maison simple typique du pays, avec quatre étages, en encorbellement, de la couleur de l'aurore avec un toit de chaume. Il sonnèrent, la dame leur ouvrit,
    Fiona, sa sœur, lui demanda s'ils pouvaient accéder aux archives. Elle les y emmenèrent, s'était une grande pièce sombre, construit dans le sous-sol, elle sentait l'humidité et le vieux papier.

    _"Bandhi, bandhi," le voici !
    Une vive lueur d'espoir remplis soudainement les yeux de Poll
    _ C'est une personne de sa famille, il y tient beaucoup.
    _Il est adopté ?
    _Oui.
    _ Je comprends, le jeune home ne parle pas ?
    _Non, il n'en éprouve pas le besoin, il est-s'en doute né comme cela.
    _Ah ! , bien sûr...Tiens, regarde, cette femme est née au Kenya, elle est arrivée en Europe, après la catastrophe de 77, un terrible ras de marée qui a détruit bien des familles...Elle se serait séparé, là - bas, d'un homme nommé Idban. Voilà.
    _Il est ravi !! Où pourrait - on se renseigne un peu plus sur cette famille ?
    _Oh, dans les archives de la capitale ou directement à l'ambassade d'Afrique.
    _Merci beaucoup madame, au revoir !

    Il arrivèrent ensuite chez la Tante, Fiona lui appris ce qu'ils avaient entrepris, celle - ci parut mécontente, mais leur dit qu'à 25 ans, ils étaient assez mûrs pour savoir ce qu'il y à de mieux à faire.
    Donc, le lendemain, de bonne heure, ils partirent en directions des Ambassades, bien sûr, la veille, ils avaient pris rendez - vous.

     

     



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  • Antilopeureuse

    Baleinerveuse

    Calamarteau

    Dragondole

    Escargotique

    Flamanteau

    Gibonnet

    hanetonique

    Ibistrot

    Jumentir

    Koalagon

    Loupétard

    migalette

    narvalise

    otarien

    Pangolinge

    Quézélégant

    Rhinocérossignol

    Sourisque

    Taupénitence

    Ursupasteur

    Vacheminée

    Wagonflant

    Xylophonétique

    Yackangourou

    Zèbreton

     



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  • Déclaration version 1Petit amour aux ailes étranges
    Tu voles autour de moi tel un ange
    Tu veilles de loin prévenant berger
    Comme l'étoile que je regarde au coucher
    Goutte à goutte, tu remplis mon coeur
    Que je puise en quête de Bonheur
    Je plonge en toi à travers ta voix
    Et te découvre une âme aux éclats
    Curieuse, rêveuse, téméraire, prête à s'ouvrir
    Pareille à une fleur pour s'épanouir
    Tu es comme des petites notes de musique bohémienne
    Qui glisserait dans le lit de mes veines
    Ton amour dans mon coeur est l'écho d'un grelot
    Comme le déclare si bien le dit Cyrano
    Tu n'es pas parfait quelle aubaine
    Il n'en fallait pas plus pour que je t'aime
    Voilà c'est dit j'en rougit malheureuse
    Tout en finissant sur le mot "heureuse"






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