légère, flotte, volute vaporeuse
blanc immaculé, image pieuse
vaste masse divinement élaborée
avance doucement sous la clarté
sémes vents, neiges, pluies, éclairs
cinq éléments dans les airs

voyageur dans le temps
vois tout nos tourments
tu pleures nos guerres
quand gronde le tonnerre
et laisse place au soleil
lorsque l'amour s'éveille

poussière, gaz universel
qui permis la vie originel
glace bleutée, foudre dorée
enveloppe de soie azotée
amorphe et multicolore
avenir des centaures

entre le jour et la nuit
tu soulèves les harpies
tu habilles la pleine lune
ombre cachant le dahut des dunes
demeure du marchand de sable
nuage, roi de toutes les fables

je n'ai plus de souffle
mon coeur qui s'essouffle
a ces moments souffre
quans ça sent le soufre
je ne peux plus souffrir
de t'entendre médir
mes yeux se souviennent
les mots sont les mêmes
cette peur qui grandit
mon angoisse ressurgit

répétition
un passé ineffaçable
puisque toujours palpable
comment être équilibre
dans ce monde ivre

je réagis mieux
je grandis un peu
mais ma haine décuple
je jures au centuple
la guerre je la méprise
mais toi,  je te brise

répétition
pourquoi en moi
toujours là
cette effet là
je n'avance pas
je revois
tout est sans loi
accroche moi

mon désir...

sensation infinie qui nous désunis
tu n'existe plus, je t'ai déchu
ton image est écorché, ton visage enflammé
tu es dans l'enfer de mes pensées

ton oubli me détruit
je rêve de toi la nuit
je cherche sans trouver
un trou noir s'est formé

mon coeur dans le malheur
à obscurcie mon esprit
ton nom gravé est enfermé
dans les catacombes damnées

ton oubli me prend vie
je n'ai plus d'envie
à part te détruire
pour tout reconstruire

tu ne pourras plus me nuir
ton souvenir ...

un ange devient démon
sans l'amour profond
la haine inhumaine
du désespoir qui l'enchaîne

arrivé à la destruction
le coeur en explosion
le monde est à l'envers
tout est à refaire

quête inachevée
avenir animé
coeur enchanté
vie espérée

mon soupir...

comme les anges à l'oeil fauve
je reviendrai dans ton alcôve
et vers toi glisserait sans bruit
avec les ombres de la nuit;

je te donnerais, ma brune,
des baisers froids comme la lune
et des caresses de serpents
autour d'une fosse rempant

quand viendra le matin livide,
tu trouveras ma place vide,
où jusq'au soir il fera froid.

comme d'autres avec la trendresse,
sur ta vie et sur ta jeunesse,
moi, je veux régner par l'effroi.