• Dans le forêt de Brocéliande, ou Paimpon, il y a beaucoup de vestige de la soit disant aventure du roi Arthur.
    Notement, il y a le tombeau de Merlin où il s'est fait enfermé par Viviane pour l'éternité et la fontaine de jouvence, le val sans retour où des chevaliers sont égarés avec son arbre d'or, le lac de la dame blanche, celle qui aurait donnée Excalibure, des chemins de pourpre, la fontaine de Barenton où merlin rencontra Viviane et tomba amoureux, une fontaine qui donne la folie, une forêt enchantée où l'on rencontre facilement lutins et feux follets.

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  • Le roi Arthur, ou Arthur Pendragon, est un personnage très important de la mythologie bretonne. Il est le personnage central de la matière de Bretagne. Il n'est pas sûr qu'il ait réellement existé, ce qui est toutefois sûr c'est que l'on retrouve plusieurs rois prénommés Arzur, Arthus, Artus, Arthur dont l'amalgame a probablement conduit au mythe du roi Arthur Pendragon. De plus, les textes médiévaux en gallois ne lui donnent jamais le titre de roi, mais l'appellent amerauder (« empereur »).

    Le nom lui-même viendrait de la racine celtique Arz , ou Arth (gaulois artos) signifiant « ours », symbole de force, de stabilité et de protection, caractères bien présents dans sa légende : c'était un homme réputé fort, posé, et, en tant que roi, garant de la sécurité de ses sujets. Dans la civilisation celtique, l'ours est avant tout l'animal emblématique de la royauté. On rapproche son nom avec celui de la déesse ourse Artio.

    Le terme « Pendragon » lui vient de son père Uther Pendragon et signifie « tête de dragon ».


    Le roi Arthur dans l'histoire

    Géographie de la Grande-Bretagne vers l'an 500.


    Les Historiens ont recemment identifié le Arthur historique : c'était un chef de guerre romain qui a retenu les envahisseurs pendant plus de 5 ans. Il a ensuite été héroïsé par le peuple et est devenu le roi de légende connu (pour plus d'informations, voir Broceliande et l'enigme du Graal de J. Markale ce livre résume le roi Arthur dans l'histoire plus la légende). Malheureusement, nous ne connaissons que peu de choses de ce chef. Concernant Arthur lui-même, une thèse intéressante[1] en ferait un grand propriétaire terrien romanisé ayant constitué, comme c'était alors courant à l'époque, sa propre troupe de buccelaires (mercenaires à la solde d'une personne riche et payés en nourriture, d'où leur nom (buccelus = biscuit), et ayant prêté main-forte aux rois brittons contre les Saxons. En effet, la chronique de Nennius (IXe siècle) le désigne comme un dux bellorum (chef de guerre) combattant « avec les rois bretons ». En outre, dès le IVe siècle, les corps de buccelaires sont constitués majoritairement de cavaliers. La légende d'un corps de cavaliers d'élites servant Arthur n'est pas loin...

    Kemp Molone[2] pensait avoir retrouvé le vrai Arthur dans le personnage de Lucius Artorius Castus. La parenté de nom est en effet assez troublante. Ce préfet romain, installé à York, a commandé (l'épigraphie l'atteste) la VIe Légion Victrix, chargée de combattre les Calédoniens (peuple de l'actuelle Écosse) au-delà du mur d'Hadrien. Il a remporté contre eux (et non contre les Saxons) une suite de victoires entre 183 et 185 après J.-C. Ensuite, il est envoyé en Armorique mater une rébellion. À l'occasion de cette expédition, il portait le titre de dux, ce qui n'est pas sans rappeler le titre de dux bellorum rapporté par la chronique de Nennius.

    Selon Geoffrey Ashe[3], le légendaire Arthur est inspiré du personnage réel de Riothamus, qui aurait porté le titre de « roi des Bretons » entre 454 et 470. Celui-ci aurait fait campagne en Gaule au cours des années 468 et 469 pour prêter main forte aux Romains contre les Wisigoths.

    Plus récemment, C. Scott Littleton et Linda A. Malcor ont repris ces deux dernières hypothèses et affirment que le Arthur de Camelot est la synthèse du romain Lucius Artorius Castus et du britannique Riothamus[4]. Pour ces deux chercheurs, le nom d'Arthur est la « celticisation » de Artorius.

    D'autres pensent qu'Arthur serait un demi-dieu celte incarné, tel que le dieu de la mer Lir (supposé incarné par le Roi Lear), ou même un personnage fictif comme Beowulf. Cette théorie serait renforcée par le fait que d'autres Britanniques de cette période, comme Ambrosius Aurelianus, ont combattu les Saxons à la bataille du Mont Badonicus.

    Selon la légende, l'Empire arthurien aurait englobé à son apogée l'Angleterre, l'Écosse, l'Irlande, l'Islande, le Danemark, la Norvège et la Gaule. Certains auteurs relatent même la victoire remportée par Arthur sur les légions romaines en Burgondie (Bourgogne), au cours d'une expédition qui l'aurait mené jusqu'à Rome...

    Il faudra noter enfin que ce nom pouvait être courant à l'époque celtique et aurait pu désigner plusieurs chefs, dont les vies auraient servi à constituer celle du personnage mythologique. Le patronyme Arthur pourrait alors correspondre à un statut de chef de guerre pouvant être porté par divers personnages en même temps. Il est intéressant de constater que ce nom connait une vogue très importantes dans l'aristocratie celtique dans les années qui suivent la Bataille de Camlann, où serait mort Arthur, entre 537 et 542.
    Lancelot et Guenièvre sur la tombe d'Arthur Tableau de Dante Gabriel Rossetti (1855).
    Lancelot et Guenièvre sur la tombe d'Arthur
    Tableau de Dante Gabriel Rossetti (1855).

    En 1191, des moines de l'abbaye de Glastonbury annoncèrent avoir découvert la tombe d'Arthur et de Guenièvre. Ces tombes furent visitées par beaucoup de personnes, et déplacées vers une nouvelle sépulture en 1278. Celle-ci fut détruite pendant la Réforme anglaise du XVIe siècle. L'antiquaire John Leland rapporte qu'il en a trouvé la croix parmi les débris, et traduit son inscription :

    « Hic jacet sepultus inclutvs rex arturius in insulis avalonia, Ici git le célèbre roi Arthur en son île d'Avalon. »

    Chronologie approximative [modifier]

    * 425 (ou 446) : Avènement de Vortigern.
    * 428 (ou 449) : Vortigern fait appel à des mercenaires saxons pour lutter contre les Gaëls et les Pictes.
    * Vers 468 : Mort ou départ en exil de Vortigern (dates variables entre 456 et 488).
    * Vers 470 : Naissance d'Arthur (dates variables entre 456 et 492).
    * Vers 480 : Mort d'Ambrosius Aurelianus (dates variables entre 469 et 530).
    * Vers 485 : Mort d'Uther Pendragon (dates variables entre 472 et 495).
    * Vers 500 : Avènement d'Arthur (dates variables entre 473 et 510).
    * 516 (ou 518) : Victoire des Bretons sur les Saxons au Mont Badon (dates variables entre 480 et 540).
    * 537 (ou 542) : Arthur trouve la mort à la bataille de Camlann (dates variables entre 532 et 565).






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  • Le mouvement islamiste palestinien Hamas, qui contrôle la bande de Gaza, a dénoncé samedi la "vision" de l'Etat de Palestine telle que le président américain George W. Bush l'a exprimée lors de sa visite en Israël et en Cisjordanie.

    "Nous rejetons la vision de Bush d'un Etat croupion", a déclaré le Premier ministre limogé du Hamas, Ismaïl Haniyeh, prenant la parole à un stade de Gaza devant plusieurs milliers de pèlerins de retour de la Mecque en Arabie saoudite.


    "Nous rejetons son déni au droit au retour des réfugiés (de 1948), sa position sur Jérusalem. Nous n'acceptons pas que les 11.000 prisonniers (palestiniens) restent en prison et que des colonies (israéliennes) puissent être maintenus en territoire palestinien", a poursuivi ce leader du Hamas.

    Il a, par ailleurs, exigé l'arrêt de "la coopération sécuritaire" entre l'Autorité palestinienne présidée par Mahmoud Abbas et Israël, estimant qu'un dialogue entre le Hamas et l'Autorité n'aurait aucun sens aussi longtemps que cette coopération se poursuivrait.

    Un autre dirigeant du Hamas, Ahmed Bahr, a accusé pour sa part MM. Bush, Abbas et le Premier ministre israélien Ehud Olmert de "conspirer en vue d'en finir avec la cause palestinienne et avec la lutte armée" de groupes palestiniens.

    Le Hamas avait déjà affirmé vendredi qu'il ne serait pas engagé par un éventuel accord de paix que M. Abbas signerait avec Israël, car selon le mouvement radical, le président palestinien n'est pas mandaté pour parler au nom du peuple palestinien".

    "De plus l'accord envisagé ne satisfait pas les attentes du peuple palestinien", avait dit le porte-parole du Hamas, Ismaïl Radwane.

    M. Bush, qui a achevé vendredi sa première visite en Israël et en Cisjordanie, a appelé à la fin de l'occupation israélienne des territoires palestiniens pour permettre la création d'un Etat de Palestine qui "soit la patrie du peuple palestinien, tout comme Israël est la patrie du peuple juif".

    Il a proposé un mécanisme international d'indémnisation pour résoudre la question des réfugiés palestiniens, l'un des dossiers les plus épineux du conflit.

    Le Hamas, parti majoritaire au parlement depuis les élections de janvier 2006, a pris le contrôle de la bande de Gaza par la force en juin 2007 après avoir mis en déroute les services de sécurité fidèles au Fatah, le parti de M. Abbas.

    Le Hamas, considéré par les Etats-Unis comme une organisation terroriste, prône la poursuite de la lutte armée, s'oppose à la reconnaissance d'Israël et réclame à sa place la constitution d'un Etat palestinien "de la mer (méditerranée) au fleuve (Jourdain)".

    Il se dit prêt toutefois à une trêve à long terme avec Israël à condition notamment qu'il se retire des territoires qu'il occupe depuis 1967.



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