• Ingrid Bétancourt

    Je suis contente que l'espagnole à été libérée, et qu'elle à retrouvée son bébé mais quand je sais que c'est qui l'à aidé à accoucher, brrr ça fait froid dans le dos, quand va t-on y arriver ?




    La façade de la mairie de Bogota n'affiche pas seulement le portrait d'Ingrid Betancourt, comme la mairie de Paris, mais celui de tous les otages dont des "preuves de vie" ont été trouvées par l'armée colombienne le 30 novembre 2007. La municipalité de gauche de Bogota a ajouté à l'immense panneau une allusion plutôt poétique au sujet de "l'échange humanitaire", c'est-à-dire le troc entre les otages des Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC, extrême gauche) et les guérilleros emprisonnés. "Oui à l'échange", est bien visible et compréhensible pour tous les passants de la place Bolivar. La suite est plus inattendue. Le panneau propose, en effet, l'échange "du silence par des embrassades", "de la solitude par des paroles", "de l'absence par de la liberté".

     

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    Pour la famille d'Ingrid Betancourt, la libération de Mmes Rojas et Gonzalez était "un premier pas"

    Pour Lorenzo Delloye, le fils d'Ingrid Betancourt, la libération de Clara Rojas et Consuelo Gonzalez était "un premier pas" pour obtenir la libération des autres otages des FARC, notamment de sa mère. "Cela montre que quand toutes les parties s'accordent pour dialoguer, ça marche", a estimé Lorenzo Delloye lors d'une conférence de presse, vendredi 11 janvier. "C'est une course contre la mort pour maman et tous les otages", a affirmé le jeune homme, qui estime que l'accord humanitaire est "la seule solution pour récupérer les otages vivants".

    Fabrice Delloye, l'ex-mari d'Ingrid Betancourt, a quant à lui salué le rôle des présidents vénézuélien Hugo Chavez et français Nicolas Sarkozy. "Il faut que le dialogue se renoue" entre les FARC et le président colombien Alvaro Uribe, a-t-il affirmé. Selon le quotidien colombien El Tiempo, il y a plus de 3 200 séquestrés par divers groupes guérilleros en Colombie, dont 774 détenus par les FARC. Parmi ceux-ci, 44 sont potentiellement "échangeables". Les FARC réclament la libération de 500 guérilleros emprisonnés par la justice colombienne pour les relâcher. – (Avec AFP.)

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    Les Colombiens ne montrent plus d'indifférence pour Ingrid Betancourt, ni de colère envers la France, accusée jadis de "betancouriser" sa politique à l'égard de Bogota. La longue lettre que l'otage franco-colombienne a adressée à sa mère a été publiée, le 1er décembre, par El Tiempo, le principal quotidien colombien. D'un côté comme de l'autre de l'Atlantique, elle a ému tous ses lecteurs et lectrices.

    Le dernier portrait d'Ingrid est le plus pathétique parmi ceux reproduits sur la façade de la mairie mais, encore une fois, il n'est pas seul. D'autres femmes ou hommes politiques figurent parmi les otages des FARC. Les onze élus du département du Valle del Cauca assassinés en captivité en juin 2007 avaient suscité un large mouvement de solidarité à Cali, la troisième ville du pays. Une association spécifique, très active, représente les familles des policiers et militaires séquestrés par les FARC, deux d'entre eux depuis dix ans déjà.

    "VALEUR MARCHANDE"

    Après Clara Rojas et Consuelo Gonzalez de Perdomo, il est illusoire de s'attendre à d'autres libérations partielles, même si le président vénézuélien, Hugo Chavez, demande aux FARC une mesure de clémence pour les femmes et les malades. Et ce n'est pas parce qu'Ingrid Betancourt aurait acquis une "valeur marchande" supérieure du fait de la campagne internationale dont elle bénéficie, car cet argument un peu vicieux revient en fait à culpabiliser la solidarité et la sympathie qu'elle a suscitées.

    A tout prendre, les otages qui ont le plus de "valeur", du point de vue des FARC, ce seraient plutôt les trois Américains. Non seulement parce qu'ils permettraient de négocier la libération de Simon Trinidad et de Sonia, deux membres importants de la guérilla qui ont été extradés aux Etats-Unis. Mais aussi parce que dans leur mégalomanie stalinienne, les FARC rêvent de faire plier "l'impérialisme".

    Le sort d'Ingrid Betancourt, dont Mme Rojas a expliqué, jeudi, qu'elle était sans nouvelle "depuis trois ans", est donc plus que jamais lié à celui des autres otages dits "échangeables". C'est-à-dire les politiques, les militaires et les policiers. Quant aux centaines d'autres captifs entre leurs mains, les FARC ne veulent pas en parler ou prétendent qu'elles ne les ont pas. Et ce, alors que les enlèvements contre rançon sont bien établis.

    Un "échange humanitaire" passe forcément par une négociation entre Bogota et les FARC. Toute médiation qui ne prendrait pas cette donnée en compte est vouée à l'échec. La solution viendra d'un accord entre Colombiens.

     

    Paulo A. Paranagua


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