• Dorian Grey

    Ton image, comme un tableau reste figée

    L'oeil fixant tu regardes faits et gestes sans broncher

    Mais le temps agis dessus, ton souvenir vieillit

    Le souffle de ton âme sculpte se visage pétris

    Il change de formes et compositions à chacun des tes faits

    On le voit d'autres façons, comme celui de Dorian Grey

    Quand tu es joyeux, généreux, battant, il sourit paisiblement

    Mais lorsque tu méprises, provoques, et négativises, il blaimit pauvrement

    De se mélange petit à petit naît une peinture complète

    un portrait qui s'achève au grés du vent et jamais ne s'arrêtes

    Tout comme dans la vie lorsque l'on apprend à connaître quelqu'un

    Le point de vue se modifie au moindre contact et cherche un chemin

    Un jour on est dans les nuages, sur de soi, prêt à tout

    Le lendemain on envoit ballader, on ne le mérite pas du tout

    Le doute, les changements, la vie nous teste et vois si l'on reste

    Vais-je encore contempler ce portrait et lui ajouter des prommesses ?

    Ou partir sans autres formes de répis que de me dire qu'il sera endormi

    Il reposera en paix à tout jamais dans mon esprit, figé, unis

    Seules des larmes se cacherons et habimerons ce trésor

    Avec le regret que je l'aimais très fort, j'y croyais à tort

    Seul le temps nous dira, l'avenir n'est qu'un labyrhinte de choix

    Pour l'instant ce tableau est encore à moi, il sourit à minima

     



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  • Gabriel

    Tu nageais là imposant, majestueux
    Tu voguais avec grâce en tes lieux
    Ne prêtant guère attention
    Aux humains des alentours
    Mais plutôt à tes avortons
    Qui jouaient avec toi autour

    Je te comptemplais furtivement de loin
    Admirant ton panache et ton air hautain
    Tu étais comme une trainée blanche
    Qui sillonnait les eaux, on aurait cru une danse

    Certaines fois je te voyais prendre ton envol
    Avec aisance du te préparais à quitter les terres
    Et rejoindre le pays des rêves, loin de l'école
    Où tu préservais ta lignée des enfants sévères

    Par hasard, ma soeur t'avait repéré
    Et t'avais ainsi donc nommé:
    Gabriel, comme l'ange du ciel
    Allant venant au gré de sa volonté
    Dans notre esprit ton nom est éternel
    Tu représente un exemple de sérénité

    C'est un appel à l'Humanité

    Peut être te reverrais-je un jour, dans le parc pendant les beaux jours ...
    Merci petit cygne.










     


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  • NAIROBI (Reuters) - De nombreux Kényans se sont rassemblés mercredi afin d'appeler à la fin des violences qui ont fait quelque 850 morts depuis l'élection présidentielle du 27 décembre, un bilan sans précédent depuis l'indépendance du Kenya en 1963.

    Les manifestations contre la réélection du président Mwai Kibaki, accusé par ses opposants de fraude électorale, ont dégénéré en affrontements à connotation ethnique entre factions rivales, vraisemblablement aggravés par des bandes armées bien organisées dans les deux camps.

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    Dans le centre de Nairobi, militants pacifistes et simples citoyens ont commencé à disposer des couronnes de fleurs. Sur les cartons qui y sont fixés, on pouvait lire les mots "Paix", "Amour", "Pardon", ou encore cet appel: "Arrêtez les tueries".

    À l'initiative de l'ancien secrétaire général des Nations unies Kofi Annan, une deuxième journée de négociations devrait avoir lieu mercredi entre Kibaki et le chef de l'opposition Raila Odinga, candidat malheureux du Mouvement démocratique orange (ODM) lors du scrutin du 27 décembre.

    Annan a lancé mardi un processus de conciliation entre les formations de Kibaki et d'Odinga, se disant optimiste quant à la résolution dans un délai d'un mois des "questions politiques immédiates".

    FRANGES RADICALES

    Deux délégations réduites doivent se rencontrer mercredi, mais les deux formations campent sur leurs positions et les franges radicales des partis ralentissent le processus.

    Kibaki entend être avant tout reconnu comme le président légitime, mais a accepté d'étudier la possibilité d'un partage du pouvoir.

    Odinga se considère de son côté lui aussi comme le chef d'Etat légitime et demande soit la démission de Kibaki, soit un nouveau vote après une période de partage du pouvoir.

    Pour de nombreux Kényans, traumatisés par les scènes de massacres et le déplacement de plus de 250.000 personnes, la responsabilité de ces événements revient à Kibaki et Odinga.

    Les deux rivaux sont accusés d'avoir attisé les tensions entre communautés à des fins électorales, puis de les avoir laissées s'aggraver en n'appelant pas au calme ou, pour l'ODM, en contestant le résultat du scrutin.

    "Chaque image de maison rasée, chaque photographie de flaque de sang séché rappelle de façon effrayante les profonds clivages qui ont fait un mirage de l'unité légendaire du Kenya", déplore dans un éditorial le Daily Nation, principal quotidien kényan.

    "La possibilité d'une guerre civile n'est pas invraisemblable et le processus de réconciliation et de reconstruction paraît une tâche colossale", poursuit le texte, estimant que Kibaki, en tant que chef de l'Etat, porterait la responsabilité d'une "désintégration du Kenya".

    Une ONG, le Conseil national des organisations communautaires, a appelé mercredi l'Union africaine et les Nations unies à venir en aide aux forces de l'ordre, "débordées". Selon ce groupe, les violences ont fait 2.000 morts et plus de 500.000 réfugiés.


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  • MIAMI (Reuters) - Hillary Clinton est arrivée largement en tête de la consultation démocrate organisée en Floride, selon les résultats annoncés par la chaîne de télévision américaine CNN.

    Avec 49% des voix, l'ancienne "First lady" devance son principal adversaire, Barack Obama, crédité de 30%, alors que 33% des suffrages avaient été dépouillés. John Edwards arrive en troisième position avec 15%.

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    Ces résultats n'auront aucune influence sur le décompte final du nombre de délégués appelés à choisir le candidat démocrate pour l'élection présidentielle de novembre, la Floride ayant été sanctionnée par les instances nationales du Parti démocrate pour avoir avancé la date d'organisation de la primaire.

    Nicolas Delame


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    PARIS (Reuters) - François Fillon annonce 250 millions d'euros et un plan pluriannuel pour la prise en charge et l'hébergement des sans-abri, des mesures jugées décevantes par les associations de lutte contre l'exclusion.

    "La priorité du gouvernement est de faire en sorte qu'il n'y ait personne qui soit contraint de dormir dans la rue", a réaffirmé le Premier ministre à l'issue d'une réunion à Matignon avec les associations.

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    Le chef du gouvernement les avait déjà reçues le 19 décembre, à la suite de la tentative des Enfants de Don Quichotte de réinstaller un camp de tentes à Paris, mais le "contrat commun" qu'il avait promis pour le 15 janvier n'a pas vu le jour, les associations refusant d'y souscrire.

    Le député UMP des Yvelines Etienne Pinte, chargé d'arrêter des propositions en collaboration avec les associations, qui ont soumis "treize axes d'engagement" au gouvernement, a finalement remis mardi son rapport.

    Au nombre des "mesures immédiates", François Fillon a retenu une hausse des crédits de 25% par rapport à 2007 pour l'hébergement des sans-abri et la réhabilitation de l'habitat insalubre - une enveloppe supplémentaire de 250 millions, bien en-deçà des attentes des associations qui évaluaient de 1,5 à 1,7 milliard d'euros les besoins pour 2008.

    Un poste de "super-préfet" sera créé, sous l'autorité du Premier ministre, afin de coordonner sur le terrain les actions en faveur des sans-abri, qui sont estimés à 200.000 en France.

    Sur le long terme, le gouvernement engagera un plan pluriannuel, qui répond partiellement aux attentes des associations et nécessitera des aménagements législatifs.

    "Les politiques publiques ne doivent plus alimenter la précarité", a souligné François Fillon, insistant sur la nécessité de ne laisser personne à l'écart de circuits d'insertion saturés.

    Nombreuses sont les personnes sortant d'institutions publiques (foyers de la Dass, prisons, hôpitaux psychiatriques...) qui échouent aujourd'hui dans la rue.

    AU MOINS 30% DE LOGEMENTS SOCIAUX

    Le plan renforcera en outre le dispositif de prévention des expulsions locatives. La commission de prévention des expulsions devra être systématiquement saisie, avec l'obligation d'une enquête sociale. Des instructions seront données aux préfets "pour que personne ne puisse être expulsé sans qu'une solution d'hébergement digne soit proposée", a précisé François Fillon.

    Un programme de réhabilitation des centres d'hébergement et d'augmentation des capacités sera mis en oeuvre.

    Le gouvernement entend "se donner les moyens" d'appliquer la loi du 5 mars 2007 instituant le droit au logement et à l'hébergement opposables. Quelque 600.000 personnes sont éligibles au Dalo, entré en application le 1er janvier.

    "L'Etat mettra tout en oeuvre pour réaliser les objectifs de rattrapage du plan de cohésion sociale (du 8 janvier 2007, NDLR), et du PARSA (Plan d'action renforcé en faveur des sans-abri) aux fins de construire 20.000 logements par an et 9.000 places de maisons relais d'ici à 2012", a dit le Premier ministre.

    Pour toute ville "en constat de carence" au regard de la loi SRU, l'ensemble des programmes de construction de l'année "devront comprendre une part d'au moins 30% de logements sociaux". Le préfet disposera d'un droit de préemption sur le parc immobilier existant.

    La loi solidarité et renouvellement urbain, votée en décembre 2000, impose aux communes de plus de 3.500 habitants (1.500 en Ile-de-France) qui n'atteignent pas le seuil de 20% de logements sociaux d'engager un plan de rattrapage pour atteindre cet objectif d'ici à 2020, sous peine de sanctions financières.

    "Nous allons continuer à négocier. Pour le moment, ça reste des mots", a déploré Nicole Maestracci, présidente de la Fnars, la Fédération nationale des associations d'accueil et de réinsertion sociale.

    Etienne Pinte est chargé de "poursuivre le dialogue" jusqu'en juin.

    "Nous avions demandé un saut qualitatif et quantitatif, (...) on n'a pas été entendus", a déclaré pour sa part Patrick Doutreligne, délégué général de la Fondation Abbé Pierre.

    Augustin Legrand, porte-parole des Don Quichotte, a exprimé "une colère froide", appelant à "une mobilisation très forte" des mal-logés pour "contraindre le gouvernement à avancer".

    "Il y a un type qui a perdu 5 milliards d'euros à la Société Générale, et c'est pas très grave, et nous on ressort avec 250 millions d'euros alors qu'on demandait 2 milliards", a-t-il dit.


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